Les avancées en matière médicale ont permis de mettre à jour une nouvelle forme de chirurgie. Il est ici question de la chirurgie esthétique. Contrairement aux idées reçues, elle ne concerne pas que le visage, mais toutes les autres parties du corps humain. Ainsi, cet article s’intéresse de près à la chirurgie mammaire et de ses impacts non seulement sur une grossesse, mais aussi sur le nourrisson. Il convient d’étudier les diverses conséquences que cela peut engendrer lors de l’allaitement. Il sera donc question dans cet article de mettre en exergue la réponse à plusieurs questions que se posent ces femmes qui veulent faire des enfants tout en ayant recours à la chirurgie mammaire.

Est-il possible pour une future mère de recourir à la chirurgie mammaire ?

Pour nombreuses femmes n’appréciant pas leur tour de poitrine, la chirurgie mammaire demeure un allié de choix. Une chirurgie mammaire consiste en une augmentation (dans la majorité des cas) ou en une réduction au niveau de la poitrine. Ainsi, nombreuses sont les femmes qui s’y attardent de nos jours (soit près de 450 000 femmes en Europe). Cependant, les femmes qui envisagent de faire des enfants sont quelque peu réticences. Cette réticence est liée à des doutes qui sont tout à fait légitimes. Toutefois, il faut retenir que la chirurgie mammaire ne présente aucun inconvénient ni pour la grossesse ni pour l’allaitement.
Ainsi, une femme qui envisage de faire des enfants peu très bien recourir à ce procédé. En effet, les prothèses utilisées pour l’augmentation mammaire sont situées en deçà de la glande mammaire.
De cette manière, la cicatrisation est possible, quelles que soient les voies utilisées pour la chirurgie. À cet effet, plusieurs voies sont utilisées pour permettre la continuité des canaux galactophores (les canaux conduisant le lait) sans endommager la sécrétion du lait chez la mère en cas de présence de prothèses. Il s’agit :

  • des voies auxiliaires (sous le bras),
  • les voies sous-mammaires (sous les seins),
  • La voie hémiaérolaire (il est conseillé que cette forme de chirurgie soit pratiquée par un médecin très expérimenté).

Pour toute opération, dans le cas où le nourrisson ne serait pas nourri aux seins, il est quand même recommandé d’attendre six mois après la fin de la grossesse pour toutes opérations de chirurgie mammaire. Ce laps de temps permet aux seins de retrouver une forme plus ou moins d’origine (avant l’accouchement). Cette précaution permet de préserver les seins d’éventuelles complications durant l’opération. Ce type de chirurgie mammaire est appelé ptose mammaire (réduction mammaire). Dans certains cas, pour une correction de ptose, il est observé une intervention de plastie-prothèses. Mais en somme, nourrir son bébé malgré une chirurgie mammaire est bien possible. Mais connaître la typologie des prothèses mammaires utilisées est indispensable.

Comment se fait une augmentation mammaire ?

Une femme qui envisage une augmentation mammaire a deux possibilités. Elle peut d’une part opter pour les prothèses ou d’autre part pour une injection de graisse. Pour ce qui est des prothèses mammaires, elles sont majoritairement constituées de silicones. Toutefois, nous pouvons répertorier selon leur composant :

  • les implants en silicone remplie de solution physiologique (présentant une forme d’eau ayant un goût un peu salé. Ces types d’implants s’adaptent au corps en cas de fuite et sont absorbés par les cellules du corps. Ils laissent malheureusement de petites cicatrices, car nécessitant une insertion à l’arrière des glandes mammaires). L’implant en solution physiologique demeure moins utilisé que les implants en silicone remplie de gel. Un dégonflement peut-être observé.
  • Les implants en silicone remplie de gel (offre un rendu plus naturel. Il présente moins le risque de contracter un cancer du sein).

En dehors des implants, vous pouvez également choisir une injection à bases de graisses. Il faut retenir quel que soit votre choix, l’augmentation mammaire n’empêche pas d’allaiter sauf dans le cas d’une correction de ptose ou réduction.

Que faut-il savoir d’autre sur ce sujet ?

En dehors de ces informations, voici d’autres informations utiles.

  • Pour une meilleure cicatrisation, Il est conseillé d’éviter toute grossesse la première année après l’intervention,
  • À partir de 30 voire 35 ans, des consultations mammographies sont conseillées pour prévenir tous les risques. Toutefois, des coques peuvent apparaître après certaines chirurgies mammaires. Rien d’alarmant. Les coques peuvent être retirées lorsqu’elles sont constatées chez la femme dans les six premiers mois suivant l’accouchement ou six mois après l’arrêt de la tétée.
  • De même, la fuite de silicone ne représente aucun danger pour le bébé. Étant essentiellement constitué de gel ultra-cohésif, les risques d’écoulement dans le sein demeurent assez faibles.

Toutefois en cas de constat d’anomalies, il est conseillé de se rapprocher immédiatement de son chirurgien.